D'AUTRES ARTS...
POÉSIE, THÉATRE.
CONTE DE TOUSSAINT
LE CONTE DE TOUSSAINT: Messe des Morts à Castelfizel
Texte original à retrouver sur
https://www.museevirtueldecaudies.fr/castel-fizel/conte-de-toussaint/
Une bonne centaine d'années après la publication du conte dans le bulletin paroissial de Caudiès de Fenouillèdes...
Mise en Lecture du conte par Andrée Tricoire
(DIAPORAMA de 4 Pages- Cliquez sur les flèches pour faire défiler)
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Les lecteurs
Jean-Paul Tricoire entouré par
Christian Rey (à gauche)
et René Payrard (à droite).
L'auditoire et le "pot"
avec les gâteaux (de saison) au potiron confectionnés par Jean-Paul et les pannelets (tradition catalane de la Toussaint) faits par Joëlle.
Dans L'indépendant
Josette Dhenry
Son dernier livre avec la couverture créée par sa petite fille.
Les Contes pour enfants de
Mickaël Bernex
Diaporama
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Conte n°2
Conte n°3
Conte n°4
LE PRINTEMPS DES POÈTES 2024
LA GRÂCE
ANDRÉE TRICOIRE
Romance: La Grâce
Roséee du matn
Roses du jardin
Parfum du jasmin
Subtilité
Un vol d’hirondelles
Un rayon d’soleil
Enfant qui s’éveille
Félicité
Ecume de la vague
Pensée qui divague
Eclat d’une bague
Fébrilité
Souffle de la brise
Regard qui aiguise
Des boucles exquises
Affinité
Dentelle de givre
Bouquet qui enivre
Un rire qui délivre
Intimité
L’irisé d’une bulle
Grège poudré du tulle
Les pas du funambule
Légèreté
Toucher de la mousse
Un bourgeon qui pousse
Une voix tout’ douce
Simplicité
Une beauté brune
Clarté de la lune
Sable fin de la dune
Sérénité
Une blancheur diaphane
Jeunesse qui fane
Souplesse de liane
Fragilité
Des plumes légères
Une allure altière
Beaucoup de mystère
Générosité
Le sourire d’un ange
Rigueur d’une frange
Minceur de mésange
Et la grâce d’Audrey
MIREILLE BOIX
Je suis la libellule
Qui volette au dessus de l'étang.
Je suis le sourire de l'enfant.
Je suis le rouge -gorge
Qui vient mendier des miettes
Devant ta fenêtre,
Je suis la première violette
Qui parfume le début du printemps, Je suis la feuille d'automne
Qui tombe en tourbillonnant,
Je suis le flocon de neige
Qui réjouit ton cœur d'enfant,
Je suis le petit rat
Qui s'envole en froufroutant.
Le patineur qui tournoie sur la glace, Le trapéziste qui s'élance dans le vide, Je suis la chauve-souris
Qui te frôle dans la nuit Et l'hirondelle qui zigzague dans le ciel, Le rossignol qui fait ses vocalises
Et la blanche cigogne Qui somnole en volant.
Je suis au fond des yeux
Du regard amoureux
Je suis au fond des coeurs
Pour donner du BONHEUR.
À la grâce de Dieu
pense le malheureux.
C'est grâce mon ami
que je peux vivre ici.
C'est en état de grâce
que vit la religieuse
Elle n'est guère gracieuse,
cette jeune serveuse...
Et le poète supplie: grâce, grâce... où es-tu?
Mais je suis partout
pour qui sait me voir !
LA GRÂCE
Elle se déplace avec la légèreté d’un papillon de fleur en fleur.
On la suit du regard sans oser l’approcher.
Sa voix douce exprime parfaitement la cristallisation de sa pensée.
Son allure distinguée est un ravissement pour les yeux.
Elle est si différente par sa perfection qu’on la croit venir d’un pays lointain, un pays inconnu
Au-delà des mers où tous les êtres vivent en parfaite harmonie avec la nature.
Un endroit où les gouttes de pluie sont bienfaitrices et belles comme des diamants ;
Où l’eau des ruisseaux coule et polie les pierres avec douceur.
Enfin, un pays où les nuits étoilées éclairent le cœur des hommes.
Josette Dhenry
Éric LACROIX Roland BUCHI
Je vois le noir de la nuit
Tout essuyé de soleil
Un peu de rose et de miel
Par la grâce d’aujourd’hui
Je vois s’ouvrir cette aurore
Sur l’envol de trois corbeaux
Libres au ciel brodé d’or
Par la grâce du jour nouveau
Je vois au cœur de ma vie
Perdue à chercher que croire
Renaître d’elle tant d’espoir
Par la grâce de l’esprit
Je vois voler fleur à fleur
Un papillon bleu de nuit
Un souffle d’elle sur mon cœur
Par la grâce de la vie.
J’aurais bien voulu la grâce de la santé
Pour rivaliser avec les plus habiles,
Mais je me sens bien fragile.
Sans doute pour mieux accomplir
De petites choses pour l’autre.
J’aurais bien voulu la grâce de la beauté
Pour être admiré par mes pairs,
Mais je me sens bien ordinaire.
Sans doute pour mieux découvrir
La beauté de l’autre.
J’aurais bien voulu la grâce de la richesse
Pour vivre dans la facilité,
Pourtant j’ai assez de largesses.
Sans doute pour mieux comprendre
De ne pas envier l’autre.
J’aurais bien voulu la grâce de la puissance
Pour surpasser les gens,
Mais je me sens bien dépassé.
Sans doute pour mieux reconnaître
L’importance de l’autre.
J’aurais bien voulu la grâce de l’abondance
Pour remplir ma vie
Que je sens pleine d’insuffisances.
Sans doute pour mieux la remplir
De choses à vivre avec l’autre.
Finalement, je n’ai pas eu grand-chose
Des grâces que je voulais,
Mais j’ai eu ce que je n’osais espérer,
Quelqu’un d’autre :
Toi, mon Dieu de toutes grâces !
Nicole BÉZIA
La Grâce Féminine
La Grâce Divine
Andrée Tricoire Anréee Tricoire Andrée Tricoire Mireille Boix
AUTRES POÈMES ÉCRITS POUR FRONTIÈRE
Disparues les frontières
Devant nous tout est libre L’horizon nous est clair
L’avenir nous délivre
Imagine si c’est vrai
Imagine, imagine...
Nous serions délivrés
Par cette vérité
Disparus les conflits
Entre nous c’est la paix
Les hommes au paradis
D’un jardin partagé
Imagine que c’est vrai
Imagine, imagine...
Que nous sommes délivrés
Par cette vérité
Il n’y a plus de misère
L’Homme sait partager
Il n’y a plus de guerre
L’Homme sait vivre en paix
Imagine que c’est vrai
Imagine, imagine...
Que nous sommes délivrés
Par cette réalité
Disparu le pouvoir
Juste l’égalité
Bienveillance et bienfaits
Ce serait beau d’y croire...
Imagine si c’était VRAI I
magine, imagine...
Nous serions délivrés
De tous nos murs d’acier!
Éric Lacroix
Frontière, frontière, vous avez dit frontière !
Mais moi je suis le feu
Puissant, ardent
je ravage au delà de vos lignes imaginaires
Mais moi je suis l’eau
Lorsque je suis en colère
Rien ne m’arrête *
Surtout pas vos lignes imaginaires....
Mais moi je suis le vent
je me ris de vos frontières
rien ne m’arrête
Je joue à saute-mouton sur vos lignes imaginaires
Mais moi je suis l’oiseau
Je chante le printemps
Je chante l’amour
mon chant ne connait pas de frontière
et moi je suis la Terre
à mes origines aucune frontière
Nicole Bézia
Clandestines
dans le repli
d’une vague argentée
de jeunes corps
s’échouent
rêves
passeurs d’écume
entre vos continents
la mer
à ses remous
au-delà
de ses nouvelles frontières
clandestines
la mer
à de funestes
rendez-vous.
A.Roschi
https://editionsstellamaris.blogspot.com/2016/12/auteur-anick-roshi.html
L'ÉGARÉE DE CASTELFIZEL
CONTE MÉDIÉVAL
Adapté de la pièce "La Folle de Castelfizel" de Joseph Armagnac
et illustré par Andrée Tricoire
L'ÉGARÉE ACTE I
L'ÉGARÉE ACTE II
L'ÉGARÉE ACTE III